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Couze, relais de l'art en Dordogne

1 novembre 2013

Jean-Luc Bichaud

Jean-Luc Bichaud, artiste plasticien français, vit et travaille à Sain-Denis, près de Paris.

Depuis le début des années 1990, Jean-Luc Bichaud développe un univers plastique à partir d'une réflexion autou de la greffe et de la culture hors sol. Il nous fait découvrir un monde où les crayons de couleur sont greffés à des rosiers portant des noms de peintres, où les cactus vivent dans l'eau, les poissons volent  ...!!!

Son travail s'organise par séries, comme autant de chantiers parallèles. Les pièces sont de véritable dispositifs qui s'ancrent dans une approche analytique et réflexive du lieu oelles s'inscrivent ...

Apporter de l'eau au moulin

Tel est le titre de l'installation qu'a réalisée Jean-Luc Bichaud à Couze, devant le Moulin de la Rouzique, à l'occasion du parcours "Ephémères" de 2009, organisé par l'association "Les Rives de l'Art" afin de faire se rencontrer patrimoine rural et art contemporain.

La poésie de cette réalisation était telle qu'elle a valu à la Commune de Couze et Saint-Front non seulement d'être présente dans de nombreux media dont le magazine aquitain "Festin" mais encore d'être citée en avril 2010 à deux reprises à "Télé Matin", l'émission présentée par William Leymergie sur Antenne 2.

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31 octobre 2013

Cargelli

Entre Couze et Saint-Front se niche "la maison de la paix" ...

Entre Couze et Saint-Front, à la Combe, dans "la maison de la paix" vit "un grand Monsieur", un homme modeste ... qui ne se vante pas d'être présent au Musée Historique de Rotterdam ... Vous le rencontrez parfois à Couze, à la Maison des Services ou à la Mairie ... et même dans nos restaurants car c'est un fin gourmet !!!

Carl Gellings

Il s'appelle Carl Gellings ... et surtout connu sous le nom de Cargelli.

Cargelli aujourd'hui

Cargelli jeuneC'est un grand couturier hollandais ...

Les modèles de ce grand designer sont présentés au Musée Historique de Rotterdam et vous pouvez y accéder en cliquant ici. Il vous suffit par ailleurs de noter "Cargelli" ou "Carl Gellings" dans votre moteur de recherche préféré pour tout savoir de notre artiste hollandais.

Cargelli est prêt à transmettre son savoir aux Couzots ...

Dessin

Dessins

Si certains d'entre vous ont envie de s'initier au dessin, au design ou à la haute couture, faites vous connaître à la Maison des Services de Couze (0.553.610.347) ou à la Mairie (0.553.610.307) afin que nous puissions organiser une série de leçons avec "le Maître" !

 

30 octobre 2013

Cornelia Konrads

Précarité du temps

Couze-5746 BD

Photographie : Bernard Dupuy -

Le vieux mur en pierres s'ouvre tout autour de la fenêtre.

Comme une peau, il semble muer pour révéler une nouvelle partie d'une façade qui pourrait appartenir à une maison moderne ordinaire.

A moins que ce ne soit la vieille façade qui envahisse et avale la nouvelle ? La situation suggère un processus en cours qui, selon l'imagination, pourrait prendre plusieurs directions.

Peut-être une allusion aux marques du temps qui passe apparaît-elle dans nos constructions : l'ancien doit laisser place au nouveau, mais le nouveau d'aujourd'hui ne sera-t-il pas l'ancien de demain ?

La maison, très présente dans mes différentes installations, a aussi un rapport avec le corps.

Avec ce regard, les murs s'apparentent à la peau : fragile et vulnérable, mais dotée d'une force de regénération, de guérison ... la force de la vie.

Cornelia Konrads (http://www.cokonrads.de)

C'est le 6 juillet 2013 qu'a eu lieu le vernissage du parcours "Ephémères 2013" organisé par l'association "Les Rives de l'Art", parcours qui va de Sainte-Alvère à Monbazillac en passant par Mauzac, Lalinde, Couze et Creysse.

L'ensemble des artistes et oeuvres/installations qui jalonnent ce parcours permettant d'associer culture et patrimoine est présenté sur le site des Rives de l'Art. Cliquez ici pour le visiter.

De même, le parcours le jour du vernissage fait l'objet d'un album que vous pouvez consulter en cliquant ici.

A cette occasion et en présence de :

- Cornelia Konrads avec l'ensemble des artistes invités,

- Serge Merillou - conseiller général -,

- Pierre-Alain Peris - maire de Lalinde, président de la CCBDP -,

- Annie Wolff - président de l'association "les Rives de l'Art",

- d'élus et de représentants de la population de Couze-et-Saint-Front ainsi que de nombreux invités,

Véronique Gauthier accompagnée par Aurélie Chauffier - conseiller municipal en charge de "culture et patrimoine" - rappela le sens de l'engagement culturel de la commune envers les jeunes.

Les petits enfants new-yorkais vont comme ils veulent au Musée Metropolitain ou au Musée d'Art Moderne tant l'accès en est facile.

Les petits Parisiens ont la chance de pouvoir se rendre tout aussi facilement au Musée d'Orsay ou au Centre Georges Pompidou.

Cet été à Bordeaux, le sculpteur catalan Jaume Plensa a investi la ville avec ses statues géantes. Et j'ai aimé la phrase qu'il a lancée en présentant son œuvre : "l'art, c'est la célébration de la vie".

Et cette célébration de la vie, nous la méritons tous. Que ce soit à Sainte-Alvère, à Mauzac, à Grand-Castang, à Lalinde, à Couze, à Saint-Front, à Creysse et à Monbazillac … nous sommes en milieu rural.

Pourquoi nos enfants n'auraient-ils pas les mêmes chances que les petits enfants de New-York, Paris ou Bordeaux ?

Nos élus qui refusent de voter des subventions pour participer au développement de l'art contemporain en milieu rural auraient-ils refusé de soutenir Léonard de Vinci quand il s'est réjoui devant sa Joconde … Auraient-ils privé le monde du plaisir de s'extasier devant un tel chef d'œuvre ?

Moi, maire de Couze et de Saint-Front, moi Véronique … je me bats pour que l'art, cette célébration de la vie, soit présent dans notre modeste commune.

Je me bats pour que les yeux de nos petits élèves puissent mémoriser de belles choses qu'ils aient envie de reproduire quand ils seront plus grands …

Je me bats pour que l'art, cette célébration de la vie, soit reconnu non seulement comme un extraordinaire lien social, mais encore comme source de développement économique.

Je remercie donc les élus qui ont voté une subvention à l'association "Les Rives de l'Art" pour qu'Annie Wolff et ses amies nous offrent cette extraordinaire installation de Cornelia Konrads qui a tant su mettre en valeur le Manoir sous le Roc et qui va nous amener tant de visiteurs au Moulin et de consommateurs dans nos commerces.

Et petits et grands garderont dans leurs yeux et leur mémoire cette belle image qui associe passé et présent, patrimoine ancien et patrimoine contemporain. Oui, l'art … c'est la célébration de la vie !

Couze-5749 BDPhotographie : Bernard Dupuy -

 

 

29 octobre 2013

Catherine Libmann

Palimpseste, tel est le thème de l'exposition de Catherine Libmann pour la 4è édition de Papier d'art, papier de Couze.

Chutes en friche

Chutes en friche, 2012, papiers © Lola S. 

Dans le cadre du projet "Papier d'art, papier de Couze", la commune de Couze et Saint-Front - en partenariat avec l'Agence Culturelle de Dordogne-Périgord - a commandé à Catherine Libamnn, plasticienne aux multiples facettes, une oeuvre mettant en scène l'un des patrimoines de la commune : le papier chiffon.

Du 13 octobre au 16 novembre 2012, l'installation"Palimpseste"  investit différents espaces du moulin à papier de La Rouzique  déclinant ainsi le parcours de l'artiste entre fibres et lectures.

Palimpseste : parchemin dont la surface a été grattée pour être ré-utilisée. La démarche est posée et l'idée est prégnante dans chacune des installations présentées au moulin. "Des propositions qui se révèlent ici comme une histoire s'écrit, s'entrelace. Jour après jour. Constituer de nouveaux langages qui ne sont pas pris en compte par la "réalité". Papier support. Papier révélateur."  Tel est le commentaire de Catherine Libmann concernant son travail de création in situ - à Couze, au Moulin de la Rouzique - réalilsé au printemps 2012.

Le roman de Clive Baker - Le Royaume des Devins - est le point de départ de cette exposition. Il y est question d'un tapis dans lequel vit un peuple. Licière, l'artiste ne pouvait que tisser des liens entre la tapisserie, ses lectures et le papier. Dans la chiffonnerie, le palimpseste prend corps sous la forme de ce tapis dontle motif est composé d'éléments de recherche sur le papier et la fibre entrepris par Catherine Libmann dès les années 1990. Il retrace l'itinérance de l'artiste, à la façon d'un carnet de voyage dont l'une des étapes fut Couze et ses moulins.

Papier mémoire, il transcrit des empreintes du temps, des mots, des idées, de ce qui nous fait. Il porte également en lui les gestes des ouvriers papetiers. Il est un vecteur, un passeur. C'est la raison pour laquelle mener ses recherches sur place et manipuler la pâte à papier fournie par les Papeteries Prat-Dumas (plus ancienne entreprise de France labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant) et le Moulin de la Rouzique a donné de la profondeur  à sa démarche.

Les oeuvres exposées dans la salle des machines font écho au lieu, au village et à son histoire : elles sont architecture et retranscrivent l'horizontalité du site "entre rivière et falaise" et la verticalité des bâtiments accentuée par les volets des séchoirs à papier. elles ont également transparence, laissant une échappée visuelle,  annonçant autre chose, de nouvelles dimensions comme les fenêtres des moulins ouvertes sur le paysage. Des trous, du papier qui se délite, de la dentelle de papier ... Autant de possibilités offrant à voir la matière dans tous ses sens, ce qu'il s'y passe derrière, dedans, à sa surface.

Les installations de Catherine Libmann résultent d'un travail de perception : perception de l'espace, de l'histoire, du temps, des différents lieux. A première vue, il  y règne un sentiment d'immualité. Mais en créant in situ, l'artiste a finalement perçu que tout est mouvement, en évolution, une évolution calme et sereine. Une évolution vers u ailleurs, une autre époque ..., une nouvelle fenêtre.

Florence Veyron, responsable du Moulin de la Rouzique (association "au fil du temps") -  octobre 2012

 

Invitation

Le monde sans vous de Sylvie Germain (extrait)

En Sibérie, le nomadisme porte une constellation de noms, ceux des peuples de pêcheurs, de chasseurs et d'éleveurs qui longtemps nomadisèrent : Vogoules, Ostyaks, Bouriates, Tatars, Nganassanes, Evenks, Tofalars, Evènes, Enets, Sakhas, Tchouktches ... Mais la constellation s'est amenuisée et n'en finit pas de s'amoindrir. Certains peuples ont disparu comme les Chelagues, les Assans, les Koths, les Omarks oules Khoidams et tant d'autres.

Des peuples, des langues, il s'en efface continuellement sans que nous nous en alarmions vraiment comme disparaissent des races d'animau, des plantes et comme s'épuisent des forêts et des mers.

Avec tous ces peuples et leurs langues et leurs chants, c'est un peu de l'âme du monde qui chaque fois s'en va, qui s'effrange et se troue.

Ma mère, on t'a mandée ailleurs, dans l'invisible. Avec toi, c'est un fil de plus qui vient d'être tiré, retiré. Un fil minuscule, parmi des millions d'autres qui chaque jour sont arrachés sans bruit à ce monde, tandis que par myriades de nouveaux brins sont introduits dans sa trame mouvante.

Mais les nouveaux ne prennent pas la place des anciens, chaque fil est unique, aussi intime ait-il pu être.

Tout est écriture et effacement continue. Mais des traces subsistent, confuses et coriaces ; ce qui s'estompe forme une ombre mouvante qui étame les mots présents, frissonne au creux de chaque lettre.

Chair des vivants, corps de la terre, humus et vent, lymphes des fleurs et des mers, et sang des lettres : tout est ensemencé de résidus, imbu de réverbérations.

Tout est palimpseste.

Et les voix tues parfois remontent sous la surface de la texture actuelle du monde, voix clandestines qui brouillent ceux des vivants, leur dictant incidemment des inflexions insolites, des enrouements et des soupirs.

 

 

28 octobre 2013

Marie Pichon-Varin

Article publié dans Sud-Ouest le 31 octobre 2013à 06h00 par Eurdydice Baillet

DES CERAMIQUES TOUT EN FEMINITE

Marie Pichon-Varin a posé ses valises à Couze-Saint-Front entre Bergerac et Lalinde.Marie Pichon-Varin a posé ses valises à Couze-Saint-Front entre Bergerac et Lalinde. (photo eurydice baillet)

Ces céramiques sont élégantes et élancées, rondes et féminines. Marie Pichon-Varin, qui a posé ses valises dans un nouvel atelier à Couze et Saint-Front près de Lalinde, démarre un nouveau cycle dans son travail. "Pouvoir m’installer ici me donne des ailes", sourit cette femme de 29 ans, originaire de la Dordogne, mais qui a bourlingué des Pyrénées à Montpellier.

Aujourd’hui, elle veut se donner le temps de la découverte. "Travailler les terres, toucher leurs différences", tout ceci manquait à la jeune femme. La poterie est devenue pour elle "quelque chose de quasi vital".

Quand elle parle de "cette matière très malléable qui prend vie si rapidement", Marie Pichon-Varin donne envie de mettre la main à la pâte. Et c’est tant mieux. Car transmettre sa passion fait partie de son métier. Pour réussir à en vivre, elle donne des cours pour petits et grands via les ateliers Chamotte et Barbotine, qu’elle animera maintenant ici, à Couze.

FASCINÉE PAR L’AFRIQUE

Si Marie Pichon-Varin a suivi plusieurs écoles d’art, elle a touché à tout. Mais très vite, la céramique s’est imposée à elle. "Un ami potier m’a ouvert ses portes à un moment où il a eu envie de transmettre son savoir", raconte-t-elle. "Ça a été une chance." Elle a appris la terre et sa vie, son souffle et ses mouvements. Elle a appris à ne pas "se laisser mener par le bout du nez par la terre" ; c’est à l’artiste "d’en faire ce qu’il veut". La jeune femme aime les pièces utiles, mais aussi les plus abstraites.

Fascinée par l’Afrique, elle utilise l’enfumage, "une technique primitive utilisée dans les pays du Maghreb ". Aujourd’hui, ses Sidonie et ses Maliennes deviennent sa marque de fabrique. Des femmes élancées au pantalon bouffant. Sans visage, leur corps exprime une grande féminité, tout en douceur et en timidité. Un peu à l’image de leur créatrice.

Renseignements sur www.mariepv.com.

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19 juillet 2013

Bamadou Traoré

Bamadou vertical

Représentant d’une grande famille de sculpteurs fondeurs depuis plusieurs générations, sa notoriété, désormais établie en Afrique de l’Ouest et en Europe, tient à l’originalité et à la puissance de son inspiration, nourrie de thèmes traditionnels. La femme africaine, la maternité, le couple sont agencés traditionnellement en une facture résolument contemporaine. Formes longilignes, courbes douces, attitudes modestes ou élancées, vêtements finement ciselés ou nudités lisses, patines brunes ou noires caractérisent un style très novateur et de plus en plus recherché.

Après avoir remporté à trois reprises (1992–1994– 1996) le grand prix de la Semaine Nationale de la Culture de Bobo Dioulasso, Bamadou TRAORE a été distingué de l’Ordre du Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication du Burkina Faso.

C’est aujourd’hui un artiste consacré. Il représente régulièrement le Burkina Faso lors de diverses manifestations en France et dans d’autres pays (Photographie : Véronique Gauthier).

La technique de coulage du bronze

dite "à la cire perdue"

Loco 2 - 51,5 x 12,5Cette méthode consiste à confectionner avec de la cire d’abeille la figurine désirée. Quand l’objet est terminé, il est recouvert avec de l’argile qui, une fois séchée, est passée au feu. Sous l’effet de la chaleur, la cire s’écoule par un orifice percé dans l’argile. Le moule qui en résulte est ensuite rempli d’un métal en fusion (généralement du bronze, alliage de cuivre et d’étain). Lorsque le métal a refroidi, le moule de terre est brisé, il est donc « perdu » d’où le nom donné à cette technique. Apparaît alors l’objet initialement fabriqué en cire. Après lui avoir enlevé à la lime les coulées grossières, l’artiste peut le personnaliser : mat ou poli, brillant ou patiné, de couleur noire, brune… Ce qui fait que chaque pièce est unique.

Couze et Saint-Front

Maisons Jardel et des Contremaîtres

15 juillet > 16 août 2013

AMAC

(Artistes et Métiers d'Art à Couze)

2è édition

Massadé 1 -SI- 39 x 15

Pour en savoir plus, cliquez ici ...

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  • Ils ont choisi de vivre ou de passer leurs vacances à Couze-et-Saint-Front. Ils résident ponctuellement à Couze pour travailler leur art. Nous en sommes fiers car ce sont de grands talents. Photographie de fond : Pierrick Bibart
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